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Portrait chinois du e-patient

Portrait chinois du e-patient

Ces dernières années, avec le boom de l’internet santé, des médias sociaux, des blogs et forum, et autres nouvelles technologies de l’information, un français sur deux déclare consulter Internet pour chercher des informations liées à la santé.

La relation médecin-patient a clairement évolué. Le patient participe aujourd’hui vraiment à sa prise en charge. Quand on parle de ce patient, mieux informé, on parle de e-patient, de patient web-informé, de patient 2.0 ou encore de patient connecté.

 

Le portrait chinois, ou questionnaire de Proust, est un grand classique de l’étude du comportement et de la personnalité, à la fois ludique et créatif.

Appliqué au patient connecté, que l’on a souvent du mal à cerner, voici ce que cela peut donner, pour nous aider à le déchiffrer :

 

Si le e-patient était un genre, il serait …

une femme, car davantage de femmes que d’hommes déclarent rechercher de l’information santé sur Internet. Elles sont même en moyenne plus jeunes, urbaines, avec un niveau d’éducation et de revenu élevé et donc plus actives.

Si le e-patient était une maladie, il serait …

une maladie chronique, type diabète, asthme, HTA, car les patients web-informés sont (en proportion) plutôt ceux atteints de maladies chroniques que ceux atteints de pathologies lourdes.

Si le e-patient était un objet, il serait …

un smartphone, car le patient 2.0 est toujours connecté.

Si le e-patient était un véhicule, il serait …

un TGV, car souhaite trouver des réponses le plus rapidement possible, d’où son recours à Internet.

Si le e-patient était une expression, il serait …

« Je ne crois que ce que je vois ». Avec ses nombreuses recherches, il a su se construire un argumentaire et sait à présent de quoi va lui parler son médecin.

Si le e-patient était un animal, il serait …

un chat, animal autonome et résistant, tout comme le patient connecté qui, par son implication, démontre qu’il est apte à prendre sa santé en main.

Si le e-patient était un site Internet, il serait …

un site pour les patients écrit par les médecins. En effet, le patient web-informé est à la recherche d’informations fiables et le médecin reste une des sources d’information parmi lesquelles il a le plus confiance.

Si le e-patient était un héros, il serait …

Sherlock Holmes, toujours en quête du moindre indice, à lire toutes les informations disponibles sur sa pathologie ou celle d’un de ses proches.

Si le e-patient était un plat, il serait …

plutôt un plat sain et équilibré, car il est aussi beaucoup à la recherche de conseils nutritionnels en fonction de sa maladie.

Si le e-patient était une série télé, il serait …

Dr House, à vouloir absolument poser un diagnostique sur tout et à s’imaginer des hypothèses toutes plus mystérieuses les unes que les autres, en faisant des rapprochements avec des témoignages repérés sur des forums.

Si le e-patient était un végétal, il serait …

un bonsaï pour recréer un espace zen dans sa vie un peu plus anxieuse que la moyenne. Perdu dans cette profusion d’informations disponibles sur la toile, le patient 2.0 peut parfois même se sentir perdu, désorienté, voire démoralisé, un effet pervers de cette tendance.

Si le e-patient était une chanson, il serait …

We are the world, de Michael Jackson. Une chanson caritative, qui illustrerait, outre sa recherche d’information, sa quête de soutien émotionnel, à travers des communautés en ligne, de patients dans le même cas que lui.

Si le e-patient était un film, il serait …

Supercondriaque, avec Dany Boon et Kad Merad. En effet, même si cette pathologie, l’hypocondrie, a toujours existé, Internet a joué un rôle d’amplificateur de part la surabondance de l’information mise à disposition (parfois, voire souvent imprécises, fausses ou non-applicables à tous les profils).

Si le e-patient était une saison, il serait …

l’hiver, car encore plus actif à cette époque de l’année.

Si le e-patient était une couleur, il serait …

le vert, symbolisant le secteur de la santé, mais aussi l’optimisme.

 

Pour résumer, le profil type du patient 2.0 serait donc plutôt une femme, jeune et urbaine, atteinte d’une maladie chronique. Elle est toujours connectée et peut dialoguer et poser des questions pertinentes aux professionnels de santé car elle s’est renseignée avant toute consultation. Elle est donc par définition apte à prendre sa santé en main. Le plus compliqué pour elle est de trouver des informations fiables (rédigées par des médecins, revues ou comités scientifiques) qu’elle puisse comprendre, donc adressées aux patients. Le piège est de s’imaginer les scénarii les plus effrayants en faisant des amalgames entre différents témoignages. Elle est donc également en quête de soutien émotionnel de patients dans le même cas qu’elle.





Guide communication santé




1 Comment
  • Izetta
    9 septembre 2016 at 3 h 37 min

    SUPERB Post.thanks for share..more wait.

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